jeudi 16 décembre 2010

Expressions idiomatiques avec un chiffre (ou qui vous ont plû ;-)

Bonjour,

Ajoutez sur ce message (aller sur "modifier messages" avec les mots de passe) des expressions qui vous semblent particulièrement amusantes/fréquentes/intéressantes etc. Ça vous aidera à mieux vous en rappeler et à les utiliser le moment venu avec aisance...

Etre sur son 31
Mettre ses plus beaux vêtements.
On ne connaît pas l’origine exacte de cette expression. Toutefois, plusieurs hypothèses ont été émises. La première concernerait la Prusse. Il s’agirait du 31 du mois, qui n’arrive que 7 fois par an, date à laquelle les troupiers recevraient un supplément pour terminer le mois. On aurait alors organisé à cette occasion tous les 31 du mois une visite des casernes, où les soldats devaient nettoyer de fond en comble leur paquetage pour avoir l’air les plus beaux possibles. La seconde explication se base sur l’ancienne forme "se mettre sur" pour "mettre sur soi", "s’habiller". Le chiffre 31 serait tout simplement une déformation de "trentain" qui désignait un drap très luxueux.
Source (lien très intéressant): http://www.linternaute.com/expression/

Compliquer inutilement une chose très simple.
Sous sa forme actuelle, cette expression date du XVIIe siècle, mais on a utilisé auparavant "chercher midi à onze heures" et "chercher midi si loin".
Si l'utilisation de midi est compréhensible par sa position très repérable en milieu de journée, il n'y a pas d'explication satisfaisante pour justifier le quatorze, ou le onze auparavant.
Source (lien très intéressant... aussi): http://www.expressio.fr/

 

dimanche 12 décembre 2010

Film: "Un héros très discret" (Jacques Audiard)


UN HÉROS TRÈS DISCRET (bande-annonce)
(Désolée pour la pub, juste quelques secondes à patienter ;-)

L'histoire
Depuis l'enfance Albert Dehousse a toujours rêvé de devenir un héros. En 1944, il décide, pour les derniers mois d'une guerre qu'il n'a pas faite, de quitter son Nord natal et de partir à Paris. Installé dans la capitale, il consacre tout son temps à collecter des informations sur la résistance. Il se fait ainsi passer pour un lieutenant résistant auprès de son logeur, ce qui lui évite entre autres le paiement du loyer. Peu à peu, la période étant propice aux rencontres, son culot et ses mensonges lui permettront d'infiltrer et de berner les plus hautes sphères de l'armée.
Source: http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=3654

Critique d'un spectateur (source:  http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14666.html):
Film très discret dans l'impressionnante filmo de Jacques Audiard, ce héros est peut-être son oeuvre la plus audacieuce. Le réalisateur y embrasse à la fois l'Histoire d'un pays (la France, qui s'est reconstruite, après guerre, sur une imposture), y élabore la métaphysique d'un personnage (toujours ce thème de la constitution d'une identité qui est à la base de tous ses films) et y peaufine une esthétique poétique très personnelle, qui est avant tout un travail sur la sensation (aussi bien dans le filmage que dans la construction dramatique). Ce programme écrasant est pourtant exécuté avec une légèreté et une liberté sidérantes. Audiard donne à ce récit intimiste et mental la puissance épique des grandes fresques, tout en conservant l'ambiguïté d'une figure d'imposteur malgré lui, personnage proche de l'Idiot Dostoievskien dans sa terrible candeur, mais qui conserve jusqu'au bout sa part de mystère irréductible (puissamment incarnée dans son double vieillissant qu'est ici Jean-Louis Trintignant). Avec ce deuxième film d'une audace folle et d'une grâce absolue, Audiard finit de s'inventer une cinématographie unique, ouverte sur la puissance du mythe mais aussi vibrante d'humanité, très loin du psychologisme français. Une singularité qui le propulse parmi les plus grands. Oui, le cinéma français a encore un avenir !

Et vous, quel est votre avis?